Miguel Octave

Réalisteur audiovisuel

Miguel a réalisé et capté des performances live pour ARTE, l’Opéra de Paris, les Victoires du Jazz, l’émission Taratata, les NRJ music Awards, le Festival de Mawazine.

Interview

Miguel, comment définiriez-vous votre métier ?

Je suis réalisateur audiovisuel. Mélomane, passionné de musique et collectionneur, je me consacre de plus en plus à la captation de concerts et à la réalisation de documentaires musicaux. Je cherche avant tout à transmettre ce qui me touche dans l'interprétation sans que ma réalisation ne parasite ou ne se superpose à la prestation de l'artiste. Pour moi, les images sont là pour mettre en valeur la prestation artistique, pas le réalisateur. Chaque opération reste une émotion.... Là, je pense à cet hommage à Al Jarreau réalisé en février 2018 avec le grand Didier Lockwood qui nous a quitté 10 jours plus tard, la veille de la diffusion : ça a été sa dernière prestation filmée. Ce qu'il nous a offert sur scène et en off ce soir-là, restera gravé dans le coeur de l'équipe et du public présent ; un très grand monsieur!

Quel rôle joue l'écoute de la musique dans votre vie ?

Je ne peux vivre sans musique et j'en écoute en permanence. Après pour la préparation d'une captation d'un concert classique, je suis souvent amené à comparer des versions différentes d'une même œuvre. Avec Audirvāna, plus de CDs à sortir des boitiers, du tiroir : 2 clics suffisent à entendre immédiatement les différences artistiques sur un tempo plus ou moins lent, une autre présentation de l'enregistrement sonore...

"Ce qui est impressionnant, c'est que chaque évolution d'Audirvāna a toujours été clairement audible. Et Audirvāna m'a rendu plus exigeant en me concentrant beaucoup plus sur les nuances et les subtilités de la musique que sur les modifications du son."

Quelle importance attachez-vous à la qualité sonore ?

Je ne suis pas ce qu'on pourrait appeler un véritable audiophile mais plutôt un "mélomane audiophilisé" car le résultat compte pour moi, bien plus que les moyens utilisés. C'est pourquoi je reste souvent attaché à des appareils jusqu'à ce que j'en ai fait le tour... Et là, je passe à autre chose. (...) En analogique, les différences sont facilement quantifiables alors qu'en numérique, non seulement les nuances sont ténues mais surtout il faut utiliser des mots comme naturel, fluidité, musicalité, etc... pour arriver à définir ce qu'on entend.

Depuis combien de temps utilisez-vous Audirvāna ? Qu'avez-vous pensé lorsque vous l'avez découvert ?

Je suis entré dans la musique dématérialisée en 2012 en voulant essayer les entrées numériques de mon ESOTERIC SA-50. Mais ce n’était pas gagné car en tant que collectionneur, posséder l'objet était aussi important qu'avoir accès à son contenu, qu'il s'agisse de vinyls, CDs, bandes magnétiques ou K7. Pourtant telle ne fut pas ma surprise de découvrir que les titres lus avec iTunes en entrée USB depuis mon MacbookPro apportaient une sérénité et une fluidité supplémentaires nettement audibles. Je me suis alors documenté et j’ai testé Audirvāna qui fonctionnait à l’époque avec iTunes comme interface. Le son était déjà bien meilleur, mais c'est en l'utilisant comme player seul que les progrès audibles ont été décisifs. Ce qui est impressionnant c'est que chaque évolution d'Audirvāna a toujours été clairement audible. Et Audirvāna m'a rendu plus exigeant en me focalisant beaucoup plus sur les nuances et les subtilités de la musique que les modifications du son. En plus, j'ai aussi redécouvert des CDs que j'avais délaissés au fond d'une rangée en bas à droite de ma collection, je me suis intéressé à nouveau aux derniers titres d'un CD que je n'écoutais plus par manque de temps, j’ai comparé différentes versions d'une même œuvre... C'est un véritable juke-box moderne, pratique et musicalement exceptionnel.

Comment jugez-vous l'écoute sur votre ordinateur avec Audirvāna par rapport à d'autres équipements ?

Les échanges avec Damien Plisson, le concepteur, m'ont permis de m'équiper efficacement et c'est quasiment les principes choisis à l'époque que j'utilise aujourd'hui, 8 ans après. Cette configuration apporte une fluidité et une musicalité rarement entendues sur d'autres configurations bien plus prestigieuses.

En parlez-vous autour de vous ?

Très rapidement, je me suis rendu compte que beaucoup de mes collègues ingénieurs du son utilisaient Audirvāna pour relire leurs fichiers master, réalisés pourtant avec de puissants logiciels de montage et d'édition sonore. Quand on sait que ces logiciels sont quotidiennement utilisés pour la fabrication des disques de ce que nous écoutons, ça montre bien le niveau de qualité d'Audirvāna et sa reconnaissance dans les milieux professionnels de haute volée. Il m'a donc été facile d'en faire la démonstration auprès d'amis professionnels assez sceptiques qui ont eux aussi abandonné d'autres logiciels connus au profit d'Audirvāna.

Quelles sont vos passions en dehors de la musique ?

Je suis cinéphile, amateur d'image et de création graphique, je me passionne en général pour tout ce qui est création... Je suis également fan de marche en pleine nature. Et comme, on ne se refait pas, je capte souvent avec mon enregistreur numérique et une paire de micros Shoeps des ambiances que j'aime réécouter tranquillement chez moi... avec Audirvāna, bien sûr !

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